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 Malaika - Fear is a super power.

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Malaika N. De Luca

Malaika N. De Luca

▲ Date d'inscription : 05/11/2014 ▲ Age du joueur : 32
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MessageSujet: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyLun 26 Jan - 21:37

© made by Islande



Malaika Neven De Luca

"Fear doesn't have to make you cruel or cowardly. Fear can make you kind."


Carte d'identité
Age : 25 ans
Lieu de naissance : à Naples, en Italie.
Métier : Etudiante en Journalisme / Bloggeuse
Situation amoureuse : Secrètement en couple !
Nature : Chasseuse
Featuring : Troian Bellisario
Crédit : T&G & Tumblr




Caractère et physique:
CARACTERE -
Je suis une personne sociable, ouverte et agréable, je ne suis pas vraiment du genre à parler de moi mais plutôt d’écouter et de m’intéresser aux autres. J’aime sortir, m’amuser, profiter des bonnes choses et rencontrer de nouvelles personnes. J’ai été élevée pour devenir une personne froide réprimant les êtres surnaturels, mais j’ai évolué autrement, n’adoptant pas ce point de vue préconçu ce qui m’a fait passer de mauvais quarts d’heures mais je ne le regrette en rien !
Bref, j’aime parfois faire comme si je n’étais rien de plus qu’une jeune fille normale, j’ai fait des études, tiens mon blog dans l’idée de ne pas rester enfermée dans le surnaturel, oublier un peu mes capacités surhumaine et m’éclater, rien de plus. On n’échappe peut-être jamais vraiment à ce qu’on est mais on peut toujours essayer n’est-ce pas ?


PHYSIQUE -
Je suis plutôt grande et fais attention à mon apparence. Fine et musclée, juste ce qu’il faut. J’ai le teint légèrement mate et de longs cheveux bruns que je laisse souvent ballant sauf quand je dois me concentrer. Je fais en sorte d’être féminine, excepté quand je pars en chasse ou que je fais du sport.




Anecdotes :


> Je fais de la gymnastique depuis que je suis toute petite ce qui m’a permis d’affirmer ma souplesse, c'est devenue une passion rapidement. J'ai aussi fait beaucoup de sport de combat, chasseuse oblige, mais j'ai toujours préféré la gym artistique.
> Je ne porte des lunettes que pour lire ou lorsque je suis sur internet. Ce sont de grosses lunettes carrées, peut-être pas très esthétiques et pourtant je les adore.
> Je lis énormément, j'adore ça, ça me fait peut-être passer pour une intello mais je m'en moque. J'aime tout autant écrire, surtout à la main.
> Je suis ce qu’on pourrait appeler hypermnésique, lorsque je lis quelque chose je le retiens, faculté qui m’a beaucoup aidé dans mes études mais notamment dans mes recherches en tant que chasseuse.
> J’ai toujours été très proche de mes frères, c’est pourquoi, lorsque mon jumeau est devenu un vampire j’ai fait de mon mieux pour l’éloigner de ma famille de chasseurs radicaux et le protéger coûte que coûte.
> C’est aussi pour cela que je cache ma relation avec mon petit ami, étant donné qu’il s’agit d’un enfant de la lune.
> Je tiens un blog parlant de tout et de rien, ce qui me passe par la tête, des histoires que j’invente ou que je tire de mes chasses, grande source d’inspiration d’ailleurs !





You, behind your computer:
Prénom/Pseudo : Lou
Age : 23 ans
Comment es-tu arrivé là? : Je faisais Tobias mais n'étant plus dans ce personnage j'ai demandé à en faire un tout beau tout neuf et ta-dam~
Que penses-tu du forum? : Je le nem et je suis pressée de pouvoir RP avec Malaika!
Et le code dans tout ça? : Correct!
Un dernier truc à dire? : Je vous nem et vous sushi fort!
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Malaika N. De Luca

Malaika N. De Luca

▲ Date d'inscription : 05/11/2014 ▲ Age du joueur : 32
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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyLun 26 Jan - 21:39

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This is my story




  • 21 ans, 4 mois et 2 semaines plus tôt,  Naples, Italie.

« Le premier que j’attrape ! »
Je riais en courant à travers les jets d’eaux des fontaines des jardins de notre chez-nous, main dans la main avec mon jumeau, Macéo. Derrière nous, Sebastian courrait, tentant de nous attraper rigolant tout autant. Chaud comme froid, nous passions la plupart de nos journées dehors, intenables, éprouvant toujours ce besoin d’air frai, de se dégourdir les pattes. Notre mère nous regardait, prenant le soleil, un sourire heureux au visage. Elle fut rejointe par mon père, sortant de la cave, s’essuyant les mains. Elles dégoulinaient d’un liquide rouge, me déconcentrant de mon jeu. Du sang. Comme à chaque fois qu’il sort de cette cave…
« Attrapée Sorellina ! »
Dis Sebastian en me faisant décoller du sol, me donnant l’impression de voler tant il est plus grand que moi. Grâce à lui, notre père n’avait pas remarqué que je le fixais de la sorte. Il n’avait rien de violent, il n’aime juste pas que je me choque de ce genre de chose. Me disant toujours qu’il va falloir que je m’y fasse. Dire ça a une enfant, utopie de croire que cela passera du jour au lendemain. J’enfouis mon visage dans l’épaule de mon grand-frère pour effacer ces images. Il me laissa une minute puis je repris notre jeu, comme si de rien n’était, prenant soin de ne plus regarder mon père chuchoter avec ma mère, jetant des coups d’œil furtif à la cave.
J’allais m’habituer à ce genre de vie, j’allais m’y faire. Après tout, il le faut bien lorsqu’on est l’une des filles De Luca, grande famille de chasseurs… Ma mère me l’avait dit à plusieurs reprises, en séchant mes larmes, voyant parfois l’état de mon père revenant de chasse. Sebastian nous le répétait aussi lorsqu’il nous racontait des histoires. Mon père, lui, ne me l’avait dit qu’une fois, s’agenouillant devant moi le soir-même, les mains de nouveau rouges de sang, encadrant mon visage et le salissant, détestant la sensation de poisse et de chaud que produisait cette substance.
« Il va falloir que tu grandisses ma Malaika, il va falloir que tu t’y fasses. »
Ce soir-là, j’ai su que si je ne m’y faisais pas alors il ne serait jamais fier de moi. J’avais envie qu’il soit fier de moi, j’aimais mon père énormément, regrettant de n’avoir que peu de temps avec lui, triste que les seuls moments où il me remarque soient ceux au cours desquels je le fixe de ce regard horrifié, me demandant d’où provient ce sang et ce qu’il trame dans la cave. J’avais donc opiné en ravalant ma peur et il m’avait souri :
« C’est ça d’être chasseuse mia figlia. »



  • 13 ans, 6 mois et 2 jours plus tôt, New-York.

Voilà quelques heures que l’avion avait atterrit. J’étais accrochée au bras de Sebastian, impatiente de voir ce nouveau continent que je n’avais qu’étudié. La première chose qui m’a happé lorsqu’on est sorti de l’aéroport : ne plus pouvoir respirer à cause de la pollution, ça me changer beaucoup de notre manoir, petit coin de paradis à Naples, je toussais en me cachant le nez, Macéo faisait la grimace, Seb, habitué à cloper rigolait. Ma mère vint me frotter le dos en rigolant, retrouvant sa ville natale :
« Bienvenue à New-York ma belle ! »
Je m’habituais rapidement, après tout, c’est l’un des avantages de nos capacités surhumaines dues à notre sang de chasseur, on s’adapte rapidement à l’environnement dans lequel on se trouve… Je passais donc rapidement de la surprise à l’émerveillement, d’autant plus lorsqu’on entrait dans un cab’ pour prendre la direction de la ville. Je montrais tout du doigt, excitée comme jamais, Macéo m’accompagnant à merveille, tout aussi émerveillé, notre mère nous lovait de son regard en répondant à notre montagne de questions :
« Il s’appelle comment ce bâtiment Mum ? »
« Ça Macéo c’est le Trump Building ! »
« Ça m’étonne pas que tu saches madame je sais tout ! »
On se grimaçait, mais ni l’un ni l’autre ne prenait mal la chose. Macéo savait très bien que j’avais une grande facilité à retenir les choses, ça m’avait beaucoup aidé à l’école mais pas que. Depuis nos sept ans, Macéo et moi-même suivons le fameux entraînement familial donné par notre paternel, notre mère et parfois d’autres membres de la famille. De quoi faire de nous de bons petits chasseurs. Notre père est assez dur, s’occupant à la fois de la partie théorique et pratique, il attend beaucoup de nous faisant qu’on se donne toujours à 200% pour gagner ses félicitations. Mais ce que je préfère de loin, c’est l’entraînement théorique avec notre mère. Elle nous raconte tous les secrets des êtres surnaturels, mais aussi leurs histoires, les mythes, les légendes, savoir tirer le vrai du faux, officieusement, elle cherche à nous faire acquérir une réflexion, un jugement qui fait qu’on ne s’en prendra pas à tout être surnaturel existant sans réfléchir, comme le fait notre père impartial et comme le copie notre frère. Mais c’est un secret… On ne leur en veut pas d’être ainsi, le passé de mon père est complexe, il voit tous les êtres surnaturels comme des dangers potentiels, après tout, l’un a failli prendre la vie de ma mère enceinte de Sebastian, c’est la raison de son acharnement mais pas que… Des histoires d’enfance semblent encore le hanter, mais il ne m’en a jamais parlé… Sebastian, lui, adore chasser et surtout plaire à notre père, avancer dans ce petit monde fermé de chasseur et se faire respecter. Il a beau avoir tout juste 21 ans beaucoup le considère déjà comme un grand chasseur. Bref, il prend un peu la grosse tête, mais on l’aime quand même ! Macéo est comme moi, il préfère juger, il ne pense pas que tous les vampires, loups ou enfants de la lune sont vils et cruels, chacun a droit à sa chance. Par contre, il aime se battre et pas étudier. Là-dessus on voit qu’on se complète étant donné que c’est l’inverse. Nous avons tous les deux les mêmes compétences physiques, avons suivi le même entraînement, acquis les mêmes compétences en toute sorte de combat mais il aime faire durer les combats, pour ma part je préfère en finir vite. Sauf si j’ai besoin de me défouler…
« Voilà, on y est ! Notre nouveau chez-nous ! »
Le cab’ s’arrêtait devant un immense bâtiment, juste en bordure de Central Park en plein cœur de Manhattan, avoir une vieille famille accumulant les richesses et les mises à prix facilite pas mal les choses. Notre déménagement était un peu précipité, notre grand-père maternel avait besoin d’aide, notamment celle de notre père, pour gérer un groupe de vampires faisant des misères dans le Bronx. Pour le coup, on en profitait pour changer de vie, voir un peu plus que l’Italie, puis aux States, ce n’est pas les chasses qui manquent…
J’entrais avec Macéo dans un collège de l’Upper East Side, je me moquais bien qu’on me traite comme l’étrangère, la petite nouvelle ou autre. Macéo faisait impression, rebelle et sportif, pour ma part je me faisais discrète, me créant un groupe d’amie mais me focalisant pas mal sur les études. Ce qui me plaisait plus que tout était d’échapper un peu à cette vie secrète de chasseuse, pouvoir être comme une jeune fille tout ce qu’il y a de plus normal. Oublier un peu tous ces secrets et vivre tout simplement.  



  • 7 ans, 8 mois, 2 semaines et 4 jours plus tôt, New-York.

« Malaika, n'oublie pas, ce soir : chasse! Kyle sera là. »
Comme si le fait que son pote qui a des vues sur moi allait me faire sauter de joie. Je levais les yeux au ciel en faisant la grimace, lançant mon sac sur mon dos et sortant en claquant la porte derrière moi pour aller au lycée, ne prenant pas la peine de répondre à Seb. J'avais de moins en moins envie, sortir le soir pour errer dans les rues de New-York, chasser les vampires pour en ramener un à mettre sous les griffes de mon paternel pour qu'il puisse effectuer l'un de ces interrogatoires sanglants dans l'entrepôt qu'il loue dans Brooklyn.
J'hélais un taxi et m'y engouffrais, aujourd'hui je n'étais pas d'humeur. J'allais lui donner la direction de mon lycée mais je me ravisai. Aujourd'hui j'avais besoin de me changer les idées...
« Au Brandy Library à North Moore Street s'il vous plaît. »
Le taxi démarrait et je soufflais. J'adorais ce bar lounge, j'y trainais souvent quand j'avais besoin de me changer les idées et de ne pas voir les miss pourries-gâtées du lycée et leurs histoires ridicules. J'arrivais rapidement et m'installer à ma place habituelle, dans un des canapés de cuir légèrement en retrait, au calme, à côté de la bibliothèque. Je commandais un thé et cherchais un livre que je n'aurais pas lu.
« Laisse tomber, tu les as tous dévoré ceux de cette étagère. »
Dis une voix amusée dans mon dos. Je me retournais mais avais déjà reconnu la voix. Je vis Joshua, l'une des raisons pour lesquelles je venais régulièrement dans ce bar. Il a beau être un bad boy de première, rebelle et têtu, il pouvait aussi se montrer adorable et très intelligent. Au départ il ne cessait de me taquiner, me traitant de grosse tête et je lui rendais la pareille. Mais au fil du temps nous étions devenus amis et je sais que je ressens un petit faible pour lui. J'oubliais mes soucis familiaux et de chasseuse pour papoter avec lui, rire, séchant sans m'en préoccuper. Mais après plusieurs heures de pur plaisir, la réalité me revint en pleine tête et je dus reprendre la route de la maison familiale. Joshua me fit une bise sur la joue, ma toute première, rougissant en conséquence alors qu’il me dit avec un petit sourire :
« Fais attention à toi, ce soir c’est la pleine lune. A demain. »
Avant de repartir fier de me laisser dans un tel état, sans vraiment comprendre ce qu’il voulait dire. Si ce n’est qu’il voulait que je revienne sécher demain… Je savais déjà que j’allais sûrement le faire. Je retournais donc chez moi où tout le monde se préparait déjà sous l’œil inquiet de ma mère. Macéo eut un petit rire en voyant mon rire boudeur avant de me lancer avec entrain :
« Suit up sister ! »
Je lui souris avant de m’exécuter. Enfilant une tenue noire qui me permettrait de me battre facilement, cachant une lame dans ma manche, attachant ma ceinture contenant mon arme à feu offerte par mon père quatre ans plus tôt, une lame en argent étant donné que ce soir est un soir de pleine lune et qu’il n’y a pas que des vampires qui peuvent traîner dans la Big Apple… J'attrapais mon katana, arme favorite offerte par Seb', la seule manière de décapiter correctement un vampire. Relevant mes cheveux je rejoins le reste de ma troupe, dissimulant mes armes sous une veste en cuir pour ne pas attirer l’attention. Kyle avait rejoint notre petite troupe et je lui adressais un sourire timide. Puis mon père arriva, sérieux avant de nous assigner à chacun une zone de recherche. J’étais avec Macéo, ça ne pouvait me faire plus plaisir. La minute suivant nous nous séparions tous dans la rue, attrapant le bras de Macéo.
« Y'a intérêt qu’on en finisse vite ! »
Quelques heures plus tard nous arpentions les rues de la ville, jusqu’à suivre un vampire, le pourchasser, tenter de l’attraper en vain pour au final mettre fin à son existence alors que notre père nous appelait pour nous dire que Seb’ et Kyle avaient réussi à en attraper un. Résultat, nous partîmes pour l’entrepôt, en plus de nous faire chasser il fallait que l’on assiste ou participe aux interrogatoires. Les cris se faisaient déjà entendre et je soupirais d’avance. Macéo comprit que je n’étais pas d’humeur et me dit qu’il dirait que j’avais préféré rentrer. Je le remerciais et commençais à reprendre la route pour rejoindre la bouche du sub’ la plus proche. Mais alors que j’errais dans les rues désertes de Brooklyn, éclairées simplement par la pleine lune, j’entendis un grognement dans mon dos. Je me tournais pour trouver à quelques mètres de moi une bête féroce, un loup, un enfant de la lune errant dans les rues de Brooklyn. Une large chaîne entravait son cou et son torse, je compris donc qu’il avait tenté de se contenir mais que la soif de violence avait été plus forte.
Il allait pour m’attaquer, vive et souple je parvins à échapper à ses griffes tendues à mon attention, je ne pouvais l’affronter alors j’entrepris de courir, de me cacher, de me faire rattraper et de courir de nouveau. L’aube pointait le bout de son nez et avec elle la disparition de la pleine lune, mon assaillant se fatiguait ou plutôt achevait sa nuit de transformation. J’aurais dû mettre fin à ses jours,  mais en voyant son visage je perdis ma lame.
« Joshua ?! »
J’étais interloquée, lui tout autant. Ce fut à ce moment-là qu’on sut la véritable nature de chacun. Ce fut à cet instant que je l’aidais à s’enfuir alors que mon père arrivait en détalant, ayant entendu les râlements du loup. Ce fut aussi à partir de cet instant qu’il me blâma de ne pas avoir su faire le nécessaire. Mais j’étais fière d’une chose, il n’avait pas pu faire du mal à Josh et n’avait pas vu son visage non plus.
Le lendemain, je retrouvais le bad boy au Brandy, épuisé l’un comme l’autre, tout autant gênés. Notre conversation dura des heures, nous expliquant, nous découvrant d’autant plus, nous aimant tout autant. Si bien que cette conversation se finit sur mon premier baiser. Notre premier baiser. Le début d’une longue relation…



  • 4 ans et trois semaines plus tôt, Asheville.

Je me réveillais dans ses bras, il me regardait dormir depuis un mot et souris à mon réveil.
« Joyeux anniversaire Princesse. »
Je l’embrassais contente de m’être enfuie pour passer mon anniversaire à ses côtés. Beaucoup s’est passé depuis le début de notre relation. Nous gardions le secret, inutile d’attiser l’attention de ma famille et notamment de mon père qui ne se ferait pas prier pour enquêter sur Joshua et le chasser dès qu’il saurait sa nature. Un an après il nous fallait quitter New-York, mon père avait réussi à décimer les clans sanguinolents qui y semaient terreur et ne supportait plus la ville. J’avais donc dû quitter Joshua, préférant mettre un terme à notre relation malgré son refus n’étant pas sûre qu’une relation à distance tienne entre nous, partant avec ma famille pour Moncton au Canada. Puis il m’y avait rejoins, un an plus tard pour me récupérer et je retombais bien vite dans ses bras, reprenant notre relation secrète et cette fois tenant la distance, faisant les voyages, alternant, et ce jusqu’à aujourd’hui.
Pour mon anniversaire la chance était avec nous, pas de pleine lune prévue de toute la semaine. Mon père soupçonnait ma relation sans parvenir à mettre la main dessus et cela le frustrait au possible. Il avait été contre ma semaine loin de Moncton, donnant l’excuse d’une semaine de vacances chez une ancienne amie à New-York. Mais ma mère l’avait dissuadé de m’en empêché. J’avais donc retrouvé Josh à la city et il m’avait ensuite emmené en road trip jusqu’à Asheville où nous avions une chambre donnant sur la magnifique forêt Nantahala. On se promenait, allait voir les cascades, enchaînait les pique-niques, trainassait au lit, sortait le soir, bref on était heureux. Mais un sujet revenait toujours :
« Comment ça se passe chez toi ? »
Mal, ça se passait mal. Depuis qu’on avait quitté New-York pour Moncton il y avait de plus en plus de tension entre mon père et ma mère, il se montre de plus en plus radical dans sa manière d’être de faire, refuse l’échec, ne cesse de nous pousser pour qu’on développe nos compétences, cherche toujours plus loin sans se contenter de ce qu’il a. Oubliant que l’on est avant tout une famille, ce qui a l’art d’ennuyer ma mère qui broie de plus en plus du noir. Je lui conseillais de partir, de s’échapper, de respirer, elle le mérite amplement, mais elle ne voulait pas, pour nous, et parce que malgré tout, elle aime mon père et espère pouvoir le changer de nouveau un jour. Macéo reste égal à lui-même, ennuyé par ces soucis il s’échappe de plus en plus, abandonnant quelque peu les études pour traîner, s’entraîner, chasser et courir après les filles, mais au moins il reste le même. Sebastian, par contre, change de plus en plus, prenant la grosse tête, ressemblant de plus en plus à notre paternel, se refermant sans lui-même sans que l’on sache vraiment pourquoi… Notre complicité d’autrefois me manque chaque jour un peu plus, l’ancien Seb’ me manque clairement.
« Envie de t’enfuir ? »
Me demanda Joshua, je savais que malgré son sourire en coin il était sérieux, combien de fois en avons-nous parlé ? Après tout, je suis majeure désormais, pourquoi rester. Tout simplement parce que je ne peux pas laisser ma famille se détruire, pas encore, Macéo a besoin de moi, ma mère a besoin de moi et je ne perds pas espoir qu’ensemble on réussira un jour à récupérer l’ancien Sebastian et à apaiser notre père.
« Un jour… »



  • 1 an, 6 mois et une semaine plus tôt, Moncton.

« Macéo derrière toi ! »
J’étais paniquée, comment en étions-nous arrivés là ? Les vampires fusaient de tous les côtés, j’étais en pyjama, ces lâches nous avaient attaqués de nuit, un clan venant se venger de l’avidité de mon père. Mon katana dansait dans les airs, me défendant au mieux sans pouvoir m’empêcher de jeter de furtifs coups d’œil à Macéo, lui aussi était inquiet pour moi. Plus loin mon père lancer un cocktail molotov de fortune à deux vampires, ne prêtant attention à leurs cris, protégeant ma mère, blessée. Sebastian se débrouillait aussi de son côté, arrachant les membres grâce à sa force surhumaine. Puis un vampire m’attrapa par la gorge allant pour me mordre, j’écarquillais les yeux en tentant de le repousser. Macéo vint à ma rescousse, me sauvant de l’étreinte étouffante du vampire, mais celle-ci s’en prit à lui et le mordis à plusieurs reprises. J’hurlais alors que Macéo tombait, décapitant ce vampire fier de lui.
Je m’étalais près de mon jumeau, l’appelant alors qu’il sombrait inerte. J’arrivais trop tard, il était beaucoup trop mordu pour que je puisse extraire le venin, et voilà qu’il était déjà pris de spasme. Je le regardais, impuissante, criant son nom alors que notre mère nous rejoignait, pleurant en essayant de calmer Macéo, l’appelant elle aussi. Sebastian et notre père nous rejoignîmes après s’être débarrassés des derniers vampires. Seb’ resta hagard, regardant Macéo sans réaliser, notre père lui commença à le pointer de son arme. Je le menaçais alors de mon katana.
« Essaie juste et c’est le bras que tu perds. »
« Fais-toi à l’idée, Malaika, il est déjà mort. »
Cracha-t-il avant de s’éloigner pour mettre le feu aux restes des vampires. Sebastian le rejoint, laissant ma mère et moi-même penchées sur Macéo, serrant sa main.
Il se réveilla le surlendemain, ni l’une ni l’autre n’avions fermé l’œil. Ne le quittant pas des yeux. Et lorsqu’il rouvrit les siens, ils étaient rouge sang. Il nous regarda à tour de rôle sans comprendre puis tout alla très vite. Il se jeta sur notre mère, crocs sortis, allant pour la mordre, mais j’hurlais à temps son prénom et il se ravisa avant de s’enfuir dans la nature. J’allais pour le suivre mais je fus stoppée par mon père.
« Ce n’est pas Macéo. Prépare-toi à la chasse. »
Je le repoussais, ma mère lui hurlant dessus, affirmant qu’il s’agissait de son fils. Pour ma part je ne perdis pas une minute, j’allais dans la chambre de Macéo, attrapant des affaires à la volée avant d’aller dans la mienne, fourrant dans un sac de voyage mes propres affaires, n’oubliant pas des armes. Ma mère me rejoint, comme si elle avait deviné ce que j’avais en tête, les yeux rouges de pleurs mais aussi de colère :
« Tu ne peux pas laisser ton père faire, tu dois aider Macéo. »
J’opinais d’un signe de tête déterminé. Mais pour l’aider il nous fallait fuir. J’embrassais ma mère, lui promettant des nouvelles, celle-ci me promettant de retarder au mieux mon père puis je me faufilais à l’extérieur, lançant mes sacs dans mon coffre, gardant avec moi mon katana avant de démarrer en trombe. Sur la piste de Macéo.
Il me fallut près d’un mois pour le retrouver. Il s’était terré au fond d’une immense forêt, espérant peut-être ainsi éviter de croiser des êtres humains. J’avançais lentement vers lui, prenant garde à ne pas l’effrayer même s’il m’avait sûrement sentie arriver à des kilomètres à la ronde. Il ne s’enfuit pas en me voyant, il ne m’attaqua pas non plus, il était tout simplement détruit et lorsqu’il me regarda c’était pour m’accorder un regard implorant mon aide. Ce que je lui accordais sans hésiter une seconde. L’instant d’après nous nous engouffrions tous deux dans une voiture que j’avais échangé contre l’ancienne, quittant le Canada, retournant aux States.
Pendant plusieurs mois nous avons erré dans les Etats-Unis, contactant notre mère pour savoir ce qu’il en était de notre père. Il était apparemment dans une colère noire, souhaitant nous retrouver et me récupérer avant que je ne sois transformée à mon tour. Il perdrait alors deux de ses atouts, voilà ce qu’il disait. Aveuglé par la haine des êtres vampiriques. Macéo ne parvenait pas à se contenter d’animaux pour se nourrir, il s’échappait parfois et revenait le lendemain détruit par la vie qu’il avait pris. Il lui arrivait de plus en plus de s’en prendre à des malfrats, des personnes qui selon lui méritaient de souffrir. Je ne parvenais pas à lui faire entendre raison, dépassée par les évènements. Nous fûmes rejoints dans notre fuite par Joshua, décidé à me soutenir et à nous aider. C’est lui qui nous parla de la famille des Cullens, des vampires végétariens vivants à Forks.  Des vampires qui pourraient sûrement aider Macéo à changer de régime sanguinaire. On prit alors la route de Forks, Macéo décidé à trouver ces Cullens pour ma sécurité, ne jamais m’attaquer.



  • Aujourd'hui, Forks.

« Oui maman, ne t’en fais pas il va bien, il est allé chasser ce midi. »
J’étais en train de rentrer chez moi, dans ce petit appartement que je loue avec Joshua à Forks. Je venais tout juste de rendre visite à Macéo vivant dans son propre appartement dans l’autre côté de notre rue. Voilà près de deux mois que nous nous étions installés. Macéo se contrôlait de plus en plus et tentait au mieux de chasser des animaux. Mais je restais inquiète, n’ayant pas eu le temps de m’investir dans les recherches des Cullens. Notre installation avait été très rapide, chacun de nous avait dû se dénicher un boulot, trouver un logement, protéger surtout Macéo et trouver un endroit pour les transformations de Joshua. Notre vie est loin d’être de tout repos. Mais je ne perds pas espoir et sais que je les trouverais et qu’ils finiraient d’aider Macéo à passer outre le sang humain. Je suis prête à tout pour ça.
Notre père et Seb' sont toujours à notre recherche, il sait que ma mère est en contact avec nous, c'est peut-être pour cela qu'il lui ment en disant qu'il a changé d'avis. Mais elle n'a jamais été facile à berner et il le sait. Continuant de nous protéger, de nous prévenir, les voilà à présent fraîchement séparés, nous compliquant la tâche de savoir où en est l'avancé de notre père. Mais jamais nous ne nous laisserons faire, jamais il ne posera la main sur Macéo, nous nous le sommes promis.
« Je suis rentrée ! »
Joshua rentrait toujours plus tôt que moi les jeudis, lui travaillant dans un bar, moi m’étant déniché un job dans le journal de la petit ville. Joshua vint m’accueillir, me demandant comment c’était passée ma journée. Un vrai havre de paix. Mais pour combien de temps ?




Dernière édition par Malaika N. De Luca le Jeu 5 Fév - 19:37, édité 11 fois
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Jacob Black

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyLun 26 Jan - 23:39

Bon beh re bienvenue hein Wink J'espère que tu pourras développé ce nouveau personnage comme tu l'entends Wink
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Malaika N. De Luca

Malaika N. De Luca

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyLun 26 Jan - 23:42

Thanks Jacob! J'y compte bien ;3
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Bella M. Cullen

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyMar 27 Jan - 16:04

Re-bienvenue sur le forum poulette! Excellent début de fiche. Bon courage pour la suite de la rédaction. Malaika - Fear is a super power. 2281033888
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Malaika N. De Luca

Malaika N. De Luca

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyMar 27 Jan - 20:03

Marci Madame Cullen ;3 J'essaie de l'avancer dans la soirée ~~
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Ambre Masen

Ambre Masen

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyJeu 29 Jan - 10:33

Re bienvenue à toi chere admin.

Tu vas donc m'obliger à devoir modifié le codage de la Page d'accueil.

Ben félicitation, je sens que je te boude LOL
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Alice Cullen

Alice Cullen

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyJeu 29 Jan - 15:59

Re bienvenue alors Smile
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Malaika N. De Luca

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyJeu 29 Jan - 21:17

Merci mon adorable p'tite Ambre! Dis donc t'as bien voulu que je change alors assume Malaika - Fear is a super power. 4202606677 mais je t'interdis de me bouder Malaika - Fear is a super power. 2281033888

Merci Alice ;3

EDIT 30/01 = Je suis malade comme un chien alors j'ai pas eu le temps de m'occuper de ma fiche, j'espère la finir ce week-end si ma grippe/bronchite/rhyno et autres joyeusetés me laisse tranquille!
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Malaika N. De Luca

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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. EmptyVen 6 Fév - 15:37


WELCOME TO FORKS
Fiche officiellement validée


Bienvenue à toi sur notre forum!


J'ai l'honneur de t'annoncer que ta fiche est officiellement VALIDÉE !!!

Le forum s'ouvre désormais à toi!
Tu peux donc le découvrir tranquillement mais avant tout n'oublies pas ces quelques points:
- Il te faut recenser ton avatar pour qu'il ne te soit pas piqué: WWW
- Il te faut recenser ton don pour ne pas avoir de double: WWW
- Tu peux dés à présent aller créer ta fiche de lien et de RP pour que les autres membres du forum viennent vers toi pour toutes sortes de demandes: WWW
Je rappel que ces fiches sont obligatoire !!!!!!
- Comme on a tous besoin d'un toit sur notre tête, viens vite nous en faire la demande: WWW

N'hésites surtout pas à aller jeter un coup d'oeil aux fiches des autres membres pour avoir rapidement des liens et peut-être même des RP's!
Si tu rencontres le moindre soucis les admins sont et seront toujours à ta disposition!

A très bientôt sur le forum! Profites bien!

Un petit mot de l'admin:
Je m'auto-valide, la fonda elle a dit que j'avais le droit, na!

© EKKINOX
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MessageSujet: Re: Malaika - Fear is a super power.   Malaika - Fear is a super power. Empty

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