Edward Cullen
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| Sujet: Après tout le ridicule ne tue pas... Sam 20 Déc - 23:19 | |
| Bonjour/ Bonsoir à toi qui passe par ici! J'ai longtemps hésité avant de faire ce post... Mais après tout, la critique permet d'avancer! Alors je poste ici le prologue d'un roman en cours d'écriture. - Spoiler:
PROLOGUE
Brightsoul, 24 décembre 1995
L'hiver s'installait durablement dans la ville de Brightsoul. La place commune était décorée de sapins enneigés aux guirlandes lumineuses qui rendait son air jovial à la fête de Noël. Boulangerie, antiquaire et autres commerces avaient installés leur plus belles vitrines où pères noëls, rênes et lutins se mélangeaient aux différents cadeaux que l'on pouvait trouver en entrant. Dans le square qui faisait face au sapin central, des enfants emmitouflés dans leurs doudounes essayaient de construire le plus beau bonhomme de neige. Les flashs d'appareils photos crépitaient pour immortaliser ces instants. Les premiers moments de la vie d'un enfant sont ceux qui semblent les plus éphémères et pourtant ce sont ceux là dont on se souvient le mieux.
Eric Morrow traversait tous les jours ce parc pour se rendre à son bureau. Mais, aujourd'hui c'était pour une toute autre raison qu'il se trouvait dans ce lieu. Il pensait qu'elle s'était évaporée dans la nature et que rien ne pourrait la mener sur ses traces. Il avait fait subir une vie de recluse à sa femme Quinn, ils avaient déménagé cinq fois, changer de travail, ils se sont isolés de leur famille et pourtant, une fois de plus, retour à la case départ. Eric s'assit sur un banc éloigné de la foule, par précaution. Ses dernières rencontres avaient plutôt mal tournés, il lui fallait faire preuve de prudence aujourd'hui. Ils n'étaient plus seuls à présents. Quinn donna naissance à deux parfaits êtres innocents malgré que leur chance de fonder une famille avait été déclaré comme « infime » par leur médecin. Le miracle était là. Certains l'appelleraient la magie de Noël. Eric savait que c'était tout le contraire. Rallier Noël à cette magie n'était qu'une antiphrase. Eric préférait laisser son côté saint à cette fête. Il attrapa son téléphone dans la poche intérieure de son trench noir et l'éteignit. Quinn ne savait pas où il se trouvait. Une chose supplémentaire à rajouter à la longue liste qu'elle ne connaissait pas sur la vie de son mari. Eric commençait à s'impatienter. Il ne supportait pas l'attente, mais encore moins le fait d'être pris pour un benêt par quelqu'un. Eric soupira, puis, se leva du banc. « Je n'aurai pas du douter... c'était impossible qu'elle le sache » pensa-t-il. Tout à coup son corps se raidit. Les frissons parcouraient l'ensemble de son être. Il la sentait. Derrière lui se trouvait la femme de ses cauchemars, celle qu'il fuyait depuis maintenant dix ans. Il sentit ses yeux se poser sur lui, son sourire en coin se former. Il la connaissait par cœur. Eric ferma ses yeux, serra ses poings puis décidant d'affronter son destin, fit volte face. En face de lui se trouvait une femme qui aurait fait craquer n'importe quel homme célibataire ou non. Le genre de femme qui illuminait une soirée par sa simple présence. Vêtue d'une simple robe noire mettant en valeur sa silhouette à la taille fine et sa poitrine généreuse, Joanna examina Eric et se mit à rire.
« - Tu n'as vraiment pas changé mon bien-aimé. Tu n'allais quand même pas partir sans m'attendre ? »
Son sourire était à glacer le sang. Le temps semblait n'avoir aucun effet sur elle, ses cheveux auburn volaient au vent, ce qui laissait découvrir son visage fin qui n'avait aucune marque du temps passé. Ses yeux marrons aurait figé quiconque osant lui soutenir le regard. Eric s'approcha d'elle d'un pas déterminé. « Tu es un crétin mon pauvre ! » songea-t-il et pourtant rien ne l'arrêtait. Il essaya d'agripper la femme par le cou, mais en moins de temps qu'il ne lui fallu pour y penser, il se retrouva étaler à ses pieds. Elle s'agenouilla au niveau de son visage, son air avait changé. Son sourire avait disparu laissant place à une mine furieuse. Elle empoigna le visage d'Eric pour qu'il ne puisse détourner son regard. Son aura devenait sombre, l'air devenu sec, frappa les joues pétrifiées d'Eric. « - Tu connais la raison de ma venue. Ne me fais pas perdre mon temps, tu as assez joué la partie est terminée » A chaque mots, sa poigne s'intensifiait, laissant apparaître des grimaces sur le portrait d'Eric. -Jamais tu ne m'auras Joanna. Jamais. -Ce n'est pas toi que je suis venue chercher. Où sont-ils ? » dit-elle d'un ton empli de colère et de haine. Eric sentit sa peau se déchirer sous les griffes de Joanna. Il savait très bien de quoi elle voulait parler, mais il ne savait pas pourquoi. Il ne pouvait pas prendre le risque de perdre ce pour quoi il s'est battu depuis toujours. Il ferma les yeux et imagina la vie que ses enfants auraient si ,aujourd'hui, il décidait de les livrer à Joanna et la Blackhouse... « - Ce ne sont que des enfants Joanna. Ils ne t'apporteront rien ! Prends moi mais laisse les en paix, je t'en supplie ! » La demande d'Eric eu le don de la faire rire. Mais, ce n'était pas un rire de joie, c'était plutôt un rire sadique. « - Eric, ils forment à eux deux, la clé du portail suprême. Donne les... »
Eric n'entendit pas la suite de la demande de Joanna. Un voile chaud se posa sur le corps d'Eric. Il se sentait enfin en confiance et ne se souciait plus de rien. Son Gardien ferait le reste.
Je m'excuse par avance des fautes... |
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